En ce mois d’octobre, le Syndicat des travailleurs de la santé et de l’environnement célèbre l’histoire des femmes. Chaque année, des Canadiennes et des Canadiens de tous les horizons du pays se réunissent pour souligner les nombreuses contributions des femmes dans tous les domaines, de la science à la politique en passant par la médecine, la littérature et la culture. C’est en 1992 que fut proclamé le Mois de l’histoire des femmes lorsqu’un groupe de femmes dirigé par l’historienne Lyn Gough, Kathy Blasco et Katherine (Kay) Armstrong, entre autres, s’est efforcé d’organiser une reconnaissance et une commémoration publiques le 18 octobre, date anniversaire d’une affaire judiciaire connue sous le nom d’affaire ‘Personne’ qui établissait que les femmes canadiennes pouvaient être nommées au Sénat canadien et avaient les mêmes droits que les hommes canadiens pour occuper des postes accompagnés de pouvoirs politiques.
Aujourd’hui, cet anniversaire est célébré de nombreuses et différentes façons, notamment par la lecture d’ouvrages sur les femmes notables de l’histoire du pays et la promotion de leurs contributions dans des domaines tels que la littérature. De nombreux événements sont ainsi organisés dans tout le Canada, notamment la projection de films et de vidéos historiques, de même que des expositions spéciales sur les grandes contributions des femmes canadiennes, lesquelles sont partagées, ainsi que leurs projets, sur les réseaux sociaux en utilisant le mot-clic #prendresaplace.
Bien que nous ayons encore beaucoup de chemin à parcourir pour parvenir à une véritable égalité, notamment sur le lieu de travail, le moment est bien choisi pour réfléchir à ce qui a été accompli jusqu’à présent. Cette année, nous avons posé quelques questions à certaines de nos dirigeantes syndicales. Les voici : Pourquoi faites-vous du bénévolat au sein du Syndicat ? Pourquoi pensez-vous qu’il est important que les femmes jouent un rôle dans les affaires de votre Syndicat ?
Voici les réponses que nous avons reçues
« En tant que fonctionnaire occupant un poste dans le domaine de la technologie, qui était largement considéré comme un ‘travail d’homme’, j’étais souvent négligée lorsque je voulais partager mes connaissances. J’ai décidé que si je voulais du changement, il fallait que je l’apporte moi-même. Je suis donc devenue plus active en apprenant mes droits. Les femmes ont besoin de connaître leurs droits, de renforcer leur confiance pour s’opposer aux mauvais comportements, et le Syndicat peut les y aider. »
Diane Girouard
Vice-présidente régionale (région de la capitale nationale)« Je pense qu’il est important que les femmes jouent un rôle dans les affaires du Syndicat afin que leurs points de vue et leurs expériences soient pris en compte dans les politiques ayant un impact sur le lieu de travail, le fonctionnement de leur Syndicat et la bonne marche de la société en général. Le STSE représente de nombreuses femmes dans ses sections locales et ne peut le faire efficacement sans leur voix à la table. »
Richard May
Vice-président régional (Colombie-Britannique-Yukon)« J’ai toujours essayé d’aider les autres en partageant des informations, en prêtant main forte et, finalement, en soutenant une personne lorsqu’elle a besoin d’aide. Toutes les femmes devraient s’engager à jouer un rôle au sein de leur Syndicat car ensemble, nous sommes plus puissantes et avons une voix plus forte pour apporter les changements nécessaires en vue d’une meilleure vie pour tous. »
Faye Kingyens
Vice-présidente régionale (Manitoba)« La participation des femmes aux affaires de notre Syndicat apporte un équilibre et une perspective précieuse aux conversations qui font avancer notre organisation. »
Marc Blanchard
Vice-président régional (Nouveau-Brunswick-Nouvelle-Écosse)« Le bénévolat vous donne une voix pour apporter des changements. Je suis très passionnée par l’aide à autrui et je veux faire une différence positive dans la vie des autres. Nous avons besoin de plus de femmes dans des rôles de direction. Les femmes doivent bénéficier de l’égalité des chances et être traitées équitablement. Plus important encore, nous devons recevoir un salaire égal pour le travail que nous faisons, mettre fin à la discrimination et lutter contre les inégalités raciales auxquelles les femmes sont confrontées. »
Darlene Lewis
Vice-présidente régionale (Alberta-Colombie-Britannique)« Je fais du bénévolat au sein de notre Syndicat parce que je n’hésite pas à confronter la direction, à la tenir responsable de ses actions, et à veiller à ce que personne ne soit laissé sans soutien pendant une période stressante. Il est important que les femmes se mêlent aux affaires de notre Syndicat – le rôle qu’elles y joueront le rendra plus fort aujourd’hui et à l’avenir. »
Karla Levangie-Connor
Vice-présidente régionale (Atlantique)
En tant que présidente nationale du STSE, je sais que la place d’une femme est dans son syndicat. Le Syndicat des travailleurs de la santé et de l’environnement a besoin de plus de femmes pour s’affirmer et assumer les rôles de leadership qui leur reviennent aux niveaux local, régional et national. Plus nous aurons de femmes dirigeantes, plus nous serons forts.
Aidez-nous à faire du STSE un syndicat puissant !
En toute solidarité
Shimen Fayad
Présidente nationale